LES PLANTES CARNIVORES - TIMOTHY ARCHER

LES PLANTES CARNIVORES - TIMOTHY ARCHER

15.500,00 €
2021, Huile sur toile.
Dimensions 210 x 180 cm
Œuvre signée par l'artiste.
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En 2012, Timothy Archer sort diplômé des arts plastiques à Tourcoing. 10 ans plus tard, force est de constater que l’évolution de son parcours a été fulgurante.

Génie de la peinture ou génie tout court… un parcours pas si étonnant pour cette personnalité diagnostiquée HPI et qui réussit à intégrer dans sa peinture les ingrédients magiques qui en font une peinture au discours émotionnel fort et vrai.

Véritable palette de références aux mythes qui lui sont chers, aux légendes qui ont traversé les âges et nourrissent désormais la mémoire collective, le travail de Timothy est profondément humain et résonne en chacun d’entre nous. Tel un démiurge, coup de pinceau après coup de pinceau, l’artiste invoque un nouveau monde rempli d’archétypes serviteurs ou alliés.

Avec « Les plantes carnivores », Timothy nous embarque immédiatement dans son univers. Les mouvements en spirales invitent l’œil à parcourir un paysage fantastique peuplé d’étranges personnages. La palette chromatique choisie pour cette toile est à la fois affirmée et douce.

Le rouge auparavant omniprésent dans les toiles de l’artiste a laissé place aujourd’hui au bleu qui, selon qu’il offre des nuances claires ou plus sombres, évoque la sérénité d’une nappe aquatique ou le silence des profondeurs abyssales, mais qui, avant tout, symbolise l’élément eau duquel émerge la vie.

Les figures aux allures fantastiques présentes dans ce tableau transgressent la séparation du règne végétal et animal avec le règne humain.

L’oiseau bien sûr est présent. Il se retrouve dans l’ensemble des œuvres de Timothy Archer. A la fois messager et narrateur, ses ailes symbolisent l’envol mais également la force et la rapidité de l’esprit.

La rondeur des formes et les volutes ont remplacé le trait parfois brutal, et autrefois caractéristique du travail de Timothy Archer, et confèrent à la scène une rythmique envoûtante.

L’œil se perd alors doucement dans l’entrelacs des courbes et des couleurs.