LE FAUNE EN PROMÉTHÉE - TIMOTHY ARCHER

LE FAUNE EN PROMÉTHÉE - TIMOTHY ARCHER

3.500,00 €
Technique mixte sur papier
Dimensions 100 x 70 cm.
Œuvre signée par l'artiste.
Livrée avec certificat d'authenticité de la galerie.
Encadrée sous verre.
Cadre bois noir.
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Ici Timothy Archer s’amuse une fois de plus à jouer avec la mythologie en donnant au faune les traits de Prométhée.
Le faune tente inlassablement de poursuivre et séduire les nymphes, tel une quête du Graal. Et cet objet qu’il convoite tant n’est autre que son plaisir et sa jouissance.

Prométhée, quant à lui est châtié par Zeus pour avoir donné le feu aux hommes. Il est attaché sur le mont Caucase. Chaque jour un aigle vient lui dévorer le foie, qui se régénère perpétuellement. On peut voir dans cette œuvre une analogie qui évoque le caractère perpétuel d’un acte chaque jour renouvelé, mais aussi un parallèle entre la souffrance que subit Prométhée au quotidien et la souffrance amoureuse du faune.

Pour la petite histoire, le mythe de Prométhée laisse penser que les Grecs, en plus de savoir que le foie est un organe vital, se doutaient que celui-ci a des capacités de régénération. Une information qui reste surprenante au vu des connaissances de l’époque. Il s’agirait vraisemblablement d’un heureux hasard. Ce que l’on sait assurément c’est que les Grecs, et les Romains consommaient une sorte de « foie gras », « hepar sykoton » en grec, après avoir découvert que l’ingestion à outrance de figues par des oies et canards, modifiait la composition (et donc le goût) de cet organe le rendant « gras ». C’est d’ailleurs de la figue, « ficus » en latin, que dérive le terme « foie ». Une anecdote à ressortir aux repas de famille !