• TIMOTHY ARCHER

    DIALOGUE AVEC LES ANGES

    MAISON FOLIE HOSPICE D'HAVRÉ - TOURCOING

    7 DECEMBRE 2018 - 4 FÉVRIER 2019

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  • Jeune artiste, habitant le Nord de la France, Timothy Archer est impressionné lorsqu’il découvre l’histoire de l’Hospice d’Havré.

    Il va se confronter au couvent Notre-Dame-des-Anges fondé par quatre sœurs grises franciscaines en 1630.

    Ce haut lieu de la ville de Tourcoing est le fait de la volonté farouche de quatre religieuses venues de Comines.

    En l’espace de deux siècles (1630-1850), elles vont créer et faire vivre un lieu emblématique.

    S’opposant à la clôture religieuse, elles vont susciter un dispositif architectural qui permettra à ces femmes de faire œuvre autour d’un véritable projet cultuel et culturel, en installant un couvent et un lieu dédié à l’enseignement pour les jeunes filles.

    En l’espace de deux siècles, elles le feront évoluer au fur et à mesure de leurs besoins. Des 4 religieuses du départ, elles deviendront 38 pour accueillir 100 pensionnaires dans les espaces suivants :
    Réfectoire et dortoir (1632)

    Chapelle (1644-1656) avec un autel baroque dédié à Notre-Dame-des-Anges Pensionnat pour les jeunes filles (1719)
    Espace dédié à la communauté (1747)
    Les quatre ailes formant ainsi un quadrilatère permettront l’achèvement définitif du cloître.

    En 1791 – Révolution française oblige ! –, les religieuses se retireront. Dix ans plus tard, elles reviendront dans leur maison mais les besoins de la société ont évolué et, devant la pression sociale, elles feront encore la preuve de leur indé- pendance d’esprit puisqu’elles quittent définitivement Notre-Dame-des-Anges en 1850 pour fonder un autre couvent.

    Le lieu devient alors Hospice Général accueillant les vieillards, les orphelins, les incurables et les vieux ménages. Il change définitivement de vocation.

    Timothy Archer réveillera l’esprit du lieu et fera apparaître, à sa façon, les pro- tagonistes qui l’ont hanté.

    Le titre de cette exposition est aussi un clin d’oeil à Georges Bernanos et à l’opéra de Francis Poulenc : Dialogue des Carmélites mis en scène récemment par Olivier Py.

    Autre façon magistrale de réhabiliter la force des anges.

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